Photographe : jerôme Biasio, laetitia guidotti et Chloée Guilloteau
Les Duponts électriques
BIOGRAPHIE
Hergé en a décidé ainsi, là où il y a les
Duponts, y a intrigue !
Il suffit de voir la tête de nos deux
acolytes sur la pochette de cet album
pour imaginer que des points
d’interrogation vont jaillir comme le
pétrole dans les Emirats !
Ayant abandonné costard-cravate, pour
de très anonymes T-shirts moulants, et
troqué leurs chapeaux melon pour de
magnifiques chapkas, les deux
détectives se sont lancés dans la
construction d’un puzzle intrigant, tout
droit sorti des années 70 (le siècle
dernier, quoi !).
Des chansons (11) au format très court - on élague, on décape, on cisèle pour ne garder que
l’essentiel – où on ne trouvera pas trace de bavardage virtuose ou d’étalage instrumental… des
chansons plutôt murmurées, d’une voix intime ou désabusée par Erick Casero (vous savez, ce
chanteur décalé et son Thaï Na Na, dans les années 80). Il fait ressurgir des archives en un clin
d’œil José Arthur et Fernand Raynaud (Chez les Duponts) Général Alcazar et Tintin (Underground),
envoie un hommage appuyé vers Frank Zappa (Easy Frank), ou assiste en fan transi à un concert
d’Elton Dean et Soft Machine (Elton).
Ce disque se déguste comme un Cognac ou un whisky de 50 ans d’âge !
Chaque lampée révèle ses notes et ses trésors, chaque morceau explose en bouche … et fait naître
des saveurs de Robert Wyatt ou Syd Barrett, arômes corsés de psychédélique (Byrds, Iron
Butterfly…), des miettes de Gainsbourg sans doute, dans sa période l’Homme à tête de chou …
ça s’installe au palais comme ces imparables constructions pop des Beatles.
Attention, cette musique, elle se savoure, tranquille quoi ! Pas de quoi pogoter ou frétiller du bassin
en levant un doigt vers le plafond ! La basse envoie et ronronne comme une Harley dans le salon, la
rythmique soutient textes et mélodies avec justesse et discrétion sans masquer le chant …
Et quand se déroule le fil de ces onze plages, les « couloirs du métro s’envolent » …
Avec cet album pop-rock, intrigant et intemporel, et à des années lumières du show-biz et des
scènes actuelles, Les Duponts Electriques s’installent discrètement dans le paysage musical,
peinards et l’œil malicieux !
Les Duponts Electriques : Erick Casero / guitare, chant Daniel Collet / basse, chœurs
Album enregistré/mixé/masterisé par Michel Vergine, Jacques Hermet, Laurent Marc en 2020,
Éric Volpatti /batterie C.Biasus, D.Cosson, H.gayraud, R.Joseph, T.Rollin, V.Sego / voix
Toutes les infos sur l’album : Sortie physique et numerique sur
www.lesdupontselectriques.fr
